- Le président de la république
signe une lettre patente, rédigée en termes solennels, (pluriel
de majesté), qui exprime l'approbation du traité et la
promesse de l'observer inviolablement. - La troisième phase est l' ÉCHANGE DES INSTRUMENTS DE RATIFICATION. (au sens latin, instrument, veut dire: acte). - Pour ce faire, l'ambassadeur
d'un des des états contractants se rend au ministère
des affaires étrangères du pays où doivent avoir lieu
les échanges. (ce pays est désigné dans le texte du
traité). - La quatrième phase est la PUBLICATION DU TRAITE. - Une fois l'échange des instruments de ratification réalisé, un décret est signé par le président de la république. Il ordonne la publication du traité au Journal Officiel. Dès lors, le traité est incorporé à l'ordre juridique interne. Il entre alors en vigueur dans les relations entre les pays contractants. - Cependant, un des contractants
peut manifester sa volonté de ne pas ratifier, bien sûr
avant la phase de ratification. - Ce fut le cas de l'Italie, dans une note publiée le 17 décembre 1938. En effet, suite à une série de différents diplomatiques, elle décida que la bande de territoire cédée était une bien maigre attribution. - Le traité de Rome est donc nul et non avenu, juridiquement il n'existe pas! - Premier fait indiquant que la frontière nord est bien celle du traité de Berlin de 1885. |
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