Finances municipales |
Recettes et
dépenses |
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Comment
ça marche ?
Le
budget d'une commune se compose de deux sections, fonctionnement
et investissement,
qui peuvent aisément s'apparenter aux différents postes que
comprend le budget d'un ménage.
Les
exemples sont donnés en francs.
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Budget de
la commune
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Budget du
ménage
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Dépenses
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Dépenses
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Fonctionnement
:
Il permet aux services municipaux de travailler :
-
Salaire
et charges du personnel
-
Fournitures
et petit matériel
-
Frais
de téléphone, d'électricité...
-
Entretien
des locaux de travail du personnel municipal
-
Sièges
des associations
Il
permet de proposer à la population :
-
Nettoyage
et réparation des rues et trottoirs
-
Délivrance
des documents administratifs
-
Animations
sportives et culturelles
-
Subventions
aux associations
-
Fonctionnement
des bâtiments (écoles, salles, centre aéré)
Investissement
:
Il permet de :
-
Réaliser
les grands travaux d'aménagement (réfection des routes,
aménagement des écoles, parkings..)
-
Construire
de nouveaux équipements (adduction d'eau, complexe
sportif...)
-
Acheter
des terrains pour constituer des réserves foncières
-
Acheter
de gros matériels (véhicules de chantier, bennes à
ordures, camions, ordinateurs...)
|
Fonctionnement
:
Il permet les dépenses de la vie courante :
- Alimentation
- Habillement
- Essence pour
voitures
- Électricité,
chauffage
- Loyer ou
remboursement d'emprunt
- Dépenses
sorties et loisirs...
- Économies
pour apport personnel
- Scolarité des
enfants
- Transport
Investissement
:
Il permet :
- Achat d'une
maison
- Changement de
voiture
- Travaux divers
- Achat de
meubles, d'électroménager...
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Recettes
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Recettes
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Fonctionnement
:
- Impôts
locaux
- Dotations de
l'État
- Produits
divers
Investissements
:
- Autofinancement
(économies réalisées sur le fonctionnement)
- Emprunt
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Fonctionnement
:
- Salaires
- Allocations
ou aides
Investissement
:
- Apport
personnel (équivalent de l'autofinancement)
- Crédit (équivalent
de l'emprunt)
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Taxe d'habitation |
Trois
valeurs pour un calcul
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Le
montant des impôts s'appuie sur 3
chiffres qui figurent en haut et à gauche de l'avis
d'imposition que vous recevez chaque année à savoir :
C'est ce
que rapporterait en un an la location de l'appartement ou de
la villa.
Ce calcul est effectué exclusivement par les services de l'État
et tient compte de plusieurs critères : superficie, équipement,
niveau de confort.
C'est la
moyenne de la valeur locative de la commune.
Elle sert de base de calcul aux différents abattements
pratiqués.
Leur montant est soustrait de la valeur locative brute pour
obtenir la valeur locative nette.
C'est la
base à partir de laquelle est calculée la taxe d'habitation,
en fonction des taux votés.
Inflation
et valeur locative : Une liaison qui ne s'affiche pas.
Chaque
année, le montant de la valeur locative brute, est réactualisé
par les services de l'état. par exemple, entre 1997 et 1998,
la valeur locative brute a été augmentée de 1,1%. Le
montant de cette hausse, qui suit peu ou prou la courbe
d'inflation, n'est pas indiqué.
Pour le connaître il faut le comparer avec celui figurant sur
notre feuille d'impôt de l'année précédente.
Quelle
incidence sur vos impôts ?
Hausse
du coût de la vie + hausse des taux = 2 hausses subies par le
contribuable. |
Hausse
de la valeur locative brute fixée par cadastre (ÉTAT). (Sur
une base de 1000 Francs).
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1980
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1989
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1990
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1998
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1000 F
|
1922 F
|
1000 F
|
1237 F
|
92,20%
|
23,70%
|
Taxe
d'habitation à payer, taux votés par la commune. (Sur une
base de 1000 Francs).
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1000 X
9,93 = 99,30 F
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1922 X
15 = 288,30 F
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1000 X
15,5 = 155 F
|
1237 X
15,66 = 193,71 F
|
Le
montant payé par le contribuable a augmenté de 290%
|
Le
montant payé par le contribuable a augmenté de 24,97%
|
- Si la
Mairie ne modifie pas ses taux d'imposition, vous n'aurez à
supporter que la hausse des prix (inflation) dont seul l'état
est responsable.
- Si la
Mairie augmente ses taux d'imposition, alors vous aurez à
supporter deux hausses qui se cumuleront.
Exemple
pour 1000 Francs de la valeur locative nette.
Entre
1980 et 1989, la valeur locative est passée du fait de
l'augmentation liée à l'inflation fixée par l'état de 1000
Francs à 1922 Francs, soit une augmentation de 92,2%.
Que
s'est-il passé entre 1990 et 1998 toujours pour 1000 Francs
de valeur locative nette ?
- Entre 1990 et
1998, la valeur locative, du fait de l'augmentation liée
à l'inflation à augmenté de 23,7%.
- Mais entre
1990 et 1998 la Mairie a fait passer son taux de Taxe
d'Habitation de 15,5% à 15,66%, ce qui a fait passer
notre dépense en 10 ans de 155 Francs à 193,71 Francs
soit une augmentation de 24,97%.
N.B :
Il est important de noter que le taux de 15,66% de 1998 tient
compte du taux de la taxe additionnelle du District de Berre
qui est de 2,11%. Le taux exact de la commune étant de
13,55%.
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Impôts locaux |
Comme le montrent
les chiffres ci-dessous, le taux des taxes (taxes d'habitation, taxe sur
le foncier bâti, taxe sur le foncier non bâti et taxe professionnelle)
est resté quasiment stable pendant plus de 10 ans.
Entre 1990 et
2000, les taux de taxes locales (T.H, F.N.B., T.P) fixés par la Mairie
n'ont que très peu varié. A compter de 1992, il faut tenir compte de
la création du Multipôle de l'Étang de Berre (les taux de l'année
2000 comprennent la part de la ville et celle du Multipôle).
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1990
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2000
|
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Taxe
d'habitation |
15,5%
|
15,92%
|
Soit
+ 2,7%
|
Foncier
bâti |
24%
|
26,37%
|
Soit
+ 9,8%
|
Foncier
non bâti |
70%
|
68,74%
|
Soit
- 1,8%
|
Taxe
professionnelle |
22,78%
|
22,98%
|
Soit
+ 0,8%
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A noter
que pour 2000, par rapport à 1999, les taux sont restés
stables, donc inchangés.
ces taux sont à ce point corrects qu'ils ont été votés à
l'unanimité depuis plusieurs années.
Tous
ces chiffres sont vérifiables en Mairie à partir des délibérations
votées chaque année au cours du Conseil Municipal, qui fixe
les taux d'imposition présentés
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Investissement |
L'investissement
comprend :
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- Les acquisitions
de matériels car les équipements doivent être renouvelés
lorsque le coût d'entretien est supérieur au coût du
remplacement.
- Les acquisitions
de terrains et bâtiments car la commune doit anticiper sur
des besoins en terrains et en locaux pour la continuité des
services publics.
- Les travaux sur
terrains et bâtiments car la commune ne doit pas dévaloriser
les biens publics.
- Les travaux neufs.
- Le remboursement
du capital de la dette (les intérêts constituant une dépense
de fonctionnement).
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Le
financement de l'investissement a plusieurs sources :
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- Les économies réalisées
sur le fonctionnement appelées AUTOFINANCEMENT qui se traduit
comme l'économie que l'on peut faire sur les recettes de
fonctionnement pour financer les investissements.
- Les aides (état,
région, département, ) qui s'établissent soit globalement,
soit sur la base d'un programme particulier.
- La cession de
biens du domaine privé de la commune.
- L'emprunt qui part
du principe de l'étalement de la charge sur plusieurs générations.
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Endettement |
L'endettement
de la commune a plusieurs méthodes d'évaluation :
LA DETTE
PAR HABITANT
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Peu
fiable, ce ratio ne prend pas en compte le niveau des
ressources de la commune.
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LA CAPACITÉ
DE DÉSENDETTEMENT
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C'est le
montant de la dette divisé par l'autofinancement.
Le ratio obtenu permet de calculer le nombre d'années nécessaires
au rachat de la dette.
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Il est toujours
recommandé de disposer d'un important autofinancement pour réduire le
recours à l'emprunt.
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Le coût de l'eau |
ÔTER LE
TROUBLE
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L'eau de la
commune est gérée par la Société des Eaux de Marseille qui est
le fermier de la ville depuis 1971.
La commune n'a fait que poursuivre ce qui existait depuis un
moment. Elle reste propriétaire des installations d'eau potable
et d'assainissement (réseaux); sachant que le S.A.N. (Syndicat
d'Agglomération Nouvelle) est propriétaire de la station d'épuration
(Saint-Chamas/Miramas) située à Saint-Chamas et pour laquelle la
commune participe à toutes les dépenses à raison de 15%.
Cela permet ainsi une certaine maîtrise de gestion. Malgré cela,
l'eau a un coût. En sachant qu'une récente loi (février 1992)
interdit désormais de faire subventionner les dépenses liées à
l'eau et à l'assainissement par le budget général c'est à dire
par vos impôts et exige que ces dépenses soient impérativement
portées sur un budget différent de celui de la commune et prises
en charge directement par les usagers, il importe de regarder
attentivement les différents points qui composent la facture.
En
voici le détail intégral connu de tous et vérifiable par tous.
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L'ACHAT DE L'EAU
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L'eau
potable, avant d'arriver dans vos robinets, est achetée au S.A.N.
via la S.E.E.R.C. (fermier du S.A.N.).
Depuis le 12 octobre 1996, une convention entre Miramas et
Saint-Chamas (puis ensuite le S.A.N. via la S.E.E.R.C.) fixe le
prix du tarif de l'eau que notre commune achète à 0,30 francs le
mètre cube. Depuis 1998/1999 le S.A.N. (suite à des remarques
formulées par la chambre régionale des comptes) a décidé de
modifier unilatéralement le coût du mètre cube et de le passer
à 1,20 francs. Soit une augmentation de 0,90 francs par mètre
cube, totalement indépendante de la volonté municipale.
L'incidence budgétaire annuelle s'élève à 450 000 francs pour
une consommation communale annuelle de 500 000 mètres cubes,
cette charge nouvelle devra être supportée par le budget du
service de l'eau.
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A
noter que :
Depuis 1992,
la loi interdit de prendre en charge les dépenses liées à l'eau
et à l'assainissement sur le budget général de la ville et donc
de les financer par les impôts.
Elle doivent être portées sur un budget à part et payées par
les usagers.
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