Missions du Syndicat :

Maîtriser et gérer le risque inondation.
Améliorer et préserver la qualité de l’eau.
Restaurer et mettre en valeur la Touloubre et ses affluents.
Développer les activités de loisirs en relation avec la rivière.
Gérer collectivement le bassin versant de la Touloubre.
Partenaires du Syndicat :

Liste des partenaires.

Aix-en-Provence.
Aurons.
C.C.R. Aix Ouest.
Cornillon-Confoux.
Coudoux.
Grans.
La Barben.
Lambesc.
Lançon-de-Provence.
La Fare-les-Oliviers.
Pélissanne.
Rognes.
Saint-Cannat.
Saint-Chamas.
Salon-de-Provence.
Venelles.
Vernègues.

Gestion du risque d’inondation.

La Touloubre et ses affluents constituent un bassin versant de 420 km²pour une population d’environ 100 000 habitants et sur lequel existe un risque d’inondation important. Les pluies torrentielles, trait caractéristique du climat méditerranéen, provoquent en effet des inondations parfois spectaculaires.

Ce phénomène naturel est aggravé par plusieurs facteurs : des sols propices au ruissellement, une imperméabilisation des sols, un endiguement des cours d’eau, une urbanisation en bord de rivière, une capacité du lit et de certains ouvrages insuffisante.

En 1998, le Syndicat et ses partenaires dotaient le bassin versant d’un Schéma de Gestion et d’ Aménagement dont le volet protection contre les inondations représentait une des priorités. Partant du fonctionnement du cours d’eau et des objectifs exprimés par les différents acteurs et partenaires, les actions d’aménagement et de gestion inscrites au Schéma répondent à ces attentes en conciliant l’ensemble des usages, parfois contradictoires.

Choix d’un Scérario.

Hors des actions prévues sur tout le bassin, des scénarios d’aménagement, toujours basés sur des solutions de délestage, de dérivation ou d’épanchement, seules armes de taille à lutter contre les crues exceptionnelles, ont été inscrits au schéma concernant la Touloubre en aval, de La Barben à Saint-Chamas.

Le pôle urbain Salon-Pélissanne étant à lui seul capable de causer des dommages sur l’aval en cas d’orage localisé sur celui-ci, la création de 45 000 m³ de rétention d’eau a été inscrite pour gérer ce risque.

Parmi les projets de lutte contre les inondations, lors du Comité Syndical du 6 juillet 1998, les membres du Conseil se sont prononcés pour un scénario mixte, consistant à gérer les écoulements vers la plaine de Gigery et la base aérienne, en utilisant plusieurs exutoires dont le canal EDF.

C’est cela qui fait aujourd’hui l’objet d’une étude de faisabilité.

d'une Gestion Locale à une Approche Globale.

En mars 1999, le Syndicat Mixte d'Aménagement du Bassin de la Touloubre naissait d'un long processus.

Dès 1972, face aux inondations récurrentes affectant les communes aval de la Touloubre, le Maire de Pélissanne, Jean-Marie Magnan, mobilisait ses collègues Maires afin de créer le Syndicat Intercommunal d'Entretien de la Touloubre.
Ce Syndicat qui regroupait les communes de La Barben, Pélissanne, Salon-de-Provence, Grans, Cornillon-Confoux et Saint-Chamas, entreprit la réalisation de nombreux aménagements visant à limiter les débordements de la Touloubre.

Malgré tous les efforts consentis, les eaux de la Touloubre en crue ne cessaient d'augmenter en raison notamment du fort développement urbain des communes en amont. Les aménagements réalisés par le Syndicat Intercommunal d'Entretien se montrèrent assez vite insuffisants pour protéger les communes en aval des inondations.

Après la crue dévastatrice du 26 août 1986, Monsieur Magnan pris son "bâton de pèlerin" afin de tenter de fédérer les communes du bassin versant de la Touloubre. Cette tentative de de fédérer l'ensemble des communes fut appuyée et encouragée par tous les partenaires institutionnels lors de la parution de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992 qui instaura le principe de gestion globale et équilibrée des milieux aquatiques à l'échelle du bassin versant.

C'est sur ce thème que la première journée Touloubre fut organisée sur la base aérienne de Salon-de-Provence le 11 juin 1992 en vue de sensibiliser toutes les communes du bassin versant.

Mais seule l'opiniâtreté de Monsieur Lise, Sous-préfet d'Aix-en-Provence puis de ses successeurs, Messieurs Debousquet et Caron, du Président Magnan et des élus des communes "aidés" dans leur tâche par les inondations du 23 septembre 1993, permit la création de l'Association de Gestion et de Mise en Valeur de la Touloubre en 1994.

La crue du 24 octobre 1994 contribua à accélérer la démarche qui déboucha en décembre 1995 sur la création du Syndicat Mixte d'Études du Bassin de la Touloubre, présidé par Monsieur Yves Vidal, Maire de Grans.

Les premières actions de ce Syndicat Mixte d'Études furent le recrutement, en septembre 1996, d'un Chargé de Mission Rivière, Laurent Rhodet, avec le soutien de l'Agence de l'Eau RMC, puis le lancement de l"étude du "Schéma de Gestion et d'Aménagement de la Touloubre et de son Bassin versant".

Approuvé en septembre 1998 par l'ensemble des communes du bassin versant, ce Schéma permit la transformation du Syndicat Mixte d'Études en Syndicat Mixte d4Aménagement du Bassin de la Touloubre en mars 1999.

Un contrat de Rivière Touloubre.

La gestion d'un cours d'eau étant pluri-partenariale, les élus du Comité Syndical ont souhaité lancer une démarche de contrat de Rivière sur la Touloubre.

Destiné à engager des maîtres d'ouvrages publics et privés sur 5 ans pour la réalisation de travaux visant à améliorer l'assainissement des eaux usées, à réhabiliter les milieux aquatiques, à protéger contre les inondations, à pourvoir à la restauration et à l'entretien des cours d'eau,... le dossier de candidature au label contrat de rivière sera présenté en fin d'année à Paris, à la Commission Nationale d'Agrément.

Restauration et mise en valeur des Milieux Aquatiques.

Avec le soutien financier de l'Agence de l'Eau RMC, du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, du Conseil Régional PACA et de DIREN, le Syndicat Mixte d'Aménagement du Bassin de la Touloubre a entrepris la réalisation du premier programme de restauration de la végétation des berges et du lit sur la Touloubre et ses affluents.

Ces travaux, confiés aux sociétés Forêt Plus et Home Service pour un montant de 456 300 Francs TTC, se sont déroulés entre juillet et septembre 2000.

Pour les travaux à venir, le SMABT va entreprendre l'élaboration d'un programme pluriannuel de gestion qui devrait être suivi d'une Déclaration d'intérêt Général.