Digest sur Saint-Chamas |
Présentation du village. |
SAINT-CHAMAS,
bourgade de 6661 habitants ( 1999 ), sur une superficie de 2671 ha, doit
son nom à Au VII ème siècle, une chapelle fut édifiée et lui fut dédiée. Elle était entourée de fortifications. le plus ancien document concernant le nom de Sanctus Amantius est un contrat daté du 1er mars 969, passé entre Boson comte de Provence et Ithier archevêque d'Arles. Celui-ci acquiert par cet acte le castrum en ruine de Sanctum Amantium. C'est l'acte de naissance de notre village. Par déformation orale, Sanctus Amantius ( Saint-Amans ), devient au cours des siècles Saint-Chamas. SAINT-CHAMAS reste la seule commune des rives de l'Etang de Berre qui n'a pas été gagnée par l'industrialisation, qui a conservé son échelle villageoise et dont la structure actuelle permet encore cette dimension de petite agglomération avec la qualité de vie qui lui est associée. Cet attrait explique la croissance démographique de 22% entre 1990 et 1999.
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Les accès. |
L'entrée de l'agglomération se fait par cinq accès, offrant une palette de paysages et de couleurs toujours renouvelée. Renoir a d'ailleurs écrit que " Saint-Chamas était le plus beau village dans le plus grandiose des sites qu'il n'ait jamais pu admirer." et des peintres tels que Seyssaud ou Berle ne l'ont pas démenti en s'y installant. Ils ont aimé et immortalisé notre village. 1- Par la route de la Fare les Oliviers ( RD 10 ), on longe les grandes falaises de calcaire blanc de Calissane au pied desquelles on cultive la vigne, l'olivier et l'amandier. Puis, passé la centrale EDF, c'est le site de la petite Camargue avec sa sansouire et ses oiseaux ( flamants roses, aigrettes, canards... ). A l'entrée de Saint-Chamas on peut admirer les arches du Pont Flavien qui enjambe les rives de la Touloubre. 2- La route de Berre ( RD 21 b ), qui rejoint la RD 10 longe les marais de Merveille et de la Durançole. Ce paysage, devenu rare sur les rives de l'Etang de Berre est constitué de roselières et de prairies entourées de haies de frênes et de tamaris. 3- Par Cornillon ( RD 15 ), on traverse un territoire de plaines cultivées, où des pâturages, dans lesquels paissent des moutons, et des champs de céréales bordent la ripisilve de la Touloubre. Le site des Creusets, dominé par la colline du Verdon abrite une pinède et des chênes verts. On entre dans le village après être passé sous le Viaduc Ferroviaire Saint Léger constitué de grandes arches en plein cintre s'entrecroisant. 4- Par la vieille route de Grans ( RD 16 b ), qui serpente dans la colline, on traverse un paysage de pinèdes et de garrigues. Le passage sous le pont de la gare marque l'entrée dans le centre ville, offrant une vue panoramique sur le vieux village. 5- Enfin, par la route de Miramas ( RD 10 ), on quitte la monotonie des plaines de la Crau pour passer à un relief de collines annoncé par la butte de Miramas le Vieux. On entre dans le village en passant sous les Arcades de l'Aqueduc de Boisgelin. |
Le Marché a lieu tous les samedis matin, rue Gambetta et rue de la Fraternité. |